莫泊桑短篇小说精选

时间:2024.4.10

《莫泊桑短篇小说精选》阅读试题

《莫泊桑短篇小说精选》作者:(法)莫泊桑 浙江文艺出版社

一、填空题

1、居伊?德?莫泊桑是19世纪后半期法国优秀的

2、莫泊桑的文学成就以短篇小说最为突出,被誉为 “,对后世产生了极大影响。

3、大文学家是莫泊桑文学上的导师,他们两人结下了亲如父子的师徒关系。 4、1880年,莫泊桑的成名作《》发表,它使莫泊桑一鸣惊人,读者称他是文坛上的一颗新星。

5、莫泊桑的故乡是在法国的

6、1876年左拉、莫泊桑、阿莱克西等人成立了集团,文学史是称其为 。

7、莫泊桑讲述故事中的主人公,大多是小人物,例如《项链》中因爱慕虚荣而毁了一生的 ,《羊脂球》中,有爱国骨气的

和软骨头的。

8、在莫泊桑的名篇员家庭里从头一天晚上到第二天晚上所发生的事,惟一可称为情节的仅仅是老太太的休克,但小说却绝妙地表现了公务员家庭生活的情景与他们的精神状态。

9、莫泊桑短篇小说的主题大致可归纳为三个方面:第一是讽刺虚荣心和如《项链》、《我的叔叔于勒》;第二是描写 的悲惨遭遇,赞颂其正直、淳朴、宽厚的品格,如《归来》;第三是描写 ,反映法国人民爱国情绪,如《羊脂球》。

10、《项链》的女主人公是

二、选择题

1、莫泊桑关于普法战争的著名短篇有( )

A、《珠宝》 B、《一家人》 C、《骑马》 D、《羊脂球》

2、在法国文学中,描写莫泊桑是公务员、小职员这一小资产阶层出色的短篇有

( )。

A、《一场决斗》B、《米隆老爹》C、《我的叔叔于勒》D、《俘虏》

3、莫泊桑关于诺曼底题材的短篇为数甚多,重要的有( )。

A、《烧伞记》 B、《小狗皮埃罗》 C、《项链》 D、《遗产》、

4、( )描写的是法国妇女机智擒敌的故事。

A、《俘虏》 B、《我的叔叔于勒》 C、《米隆老爹》D、《一场决斗》

5莫泊桑是19世纪末法国伟大的批判现实主义作家和短篇小说家、自然主义文学流派的杰出代表,与( )、契珂夫、并称为“世界三大短篇小说之王”。

A、欧?亨利 B、福楼拜 C、狄更斯 D、雨果

6、莫泊桑的( )讽刺了地主婆的吝啬.

A、《绳子》 B、《瞎子》 C、《皮埃罗》 D、《穷鬼》

7、( )是描写了穷苦人民悲惨命运和赞颂劳动人民优秀品质的作品。

A、《瞎子》 B、 《我的叔叔于勒》C、《米隆老爹》D、《一场决斗》

8、小说( )刻画了一对平庸的“小人物”夫妇,他们爱金钱胜过爱一却。

A《珠宝》 B、《米隆老爹》C、《一场决斗》D、《俘虏》

9、莫泊桑出身于一个没落贵族之家,母亲醉心文艺,并有很深的文学修养在其影响下,莫泊桑少年时代便憧憬作一名( )。

A、职员 B、作家 C、工人 D、诗人

10、莫泊桑的创作盛期是( )年代。10年间,他创作了6部长

篇小说,350多部中短篇小说。

A、60 B、70 C、80 D、 90

三、判断题。(对的打“√”,错的打“×”)

1、莫泊桑1850年8月5日生于法国西北部诺曼底省的一个没落贵族家庭。( )

2、《羊脂球》是莫泊桑发表的第一篇小说,也是他的成名作。 ( )

3、小说《老人》中的夫妇为了不耽误农活而希望垂危的老人快点去世。( )

4、屠格涅夫认为莫泊桑是19世纪末法国文坛上“最卓越的天才”。 ( )

5、莫泊桑的母亲热爱文学,努力指导儿子阅读和写作,是他创作上的第一个老师。( )

6、莫泊桑擅长从平凡琐屑的事物中截取富有典型意义的片断,以小见大地概括出生活的真实。( )

7、《我的叔叔于勒》是莫泊桑批判现实主义成熟与繁荣时期的作品,是莫泊桑的作品中描写最广阔、暴露最深刻、批判最有力的一部。( )

8、《漂亮朋友》这篇小说中,于勒穷富的变化,可截然不同的分为三个阶段:穷----富------穷。 ( )

9、莫泊桑讲述故事中的主人公,大多是小人物,有诺曼底狡猾的农民、慷慨的工匠、受欺凌的女佣、以及野心勃勃的政客。( )

10、莫泊桑最擅长的题材是他亲身参加过的普法战争、长达十年的小职员生涯和青少年时代在诺曼底故乡的生活,这三种环境为他的短篇小说提供了极为丰富的题材。( )

《莫泊桑短篇小说精选》阅读试题参考答案

一、填空题

1、批判现实主义

2、短篇小说之王

3、福楼拜

4、《羊脂球》

5、诺曼底省图尔维尔阿尔克镇

6、自然主义文学、梅塘集团

7、小市民、妓女、富商与乡绅

8、《一家人》

9、拜金主义、劳动人民普法战争

10、玛蒂尔徳

二、选择题

1、D 2、C 3、B 4、A

6、C 7、A 8、A 9、D

三、判断题

1、√ 2、× 3、√ 4、√

6、√ 7、× 8、× 9、√

、A 、C 5、√ 10、√ 5 10


第二篇:莫泊桑短篇小说-L'Ermite


L'ERMITEAuteur : Guy de MaupassantCatégorie : Romans / NouvellesNous avions été voir, avec quelques amis, le vieil ermite installé sur unancien tumulus couvert de grands arbres, au milieu de la vaste plaine quiva de Cannes à la Napoule.Licence : Domaine public1L'ERMITENous avions été voir, avec quelques amis, le vieil ermite installé sur unancien tumulus couvert de grands arbres, au milieu de la vaste plaine quiva de Cannes à la Napoule.En revenant, nous parlions de ces singuliers solitaires la?ques, nombreuxautrefois, et dont la race aujourd'hui dispara?t. Nous cherchions les causesmorales, nous nous efforcions de déterminer la nature des chagrins quipoussaient jadis les hommes dans les solitudes.Un de nos compagnons dit tout à coup :?\u8212XJ'ai connu deux solitaires : un homme et une femme. La femme doitêtre encore vivante. Elle habitait, il y a cinq ans, une ruine au sommet d'unmont absolument désert sur la c?te de Corse, à quinze ou vingt kilomètresde toute maison. Elle vivait là avec une bonne ; j'allai la voir. Elle avait étécertainement une femme du monde distinguée. Elle me re?ut avec politesseet même avec bonne gr?ce, mais je ne sais rien d'elle ; je ne devinai rien.Quant à l'homme, je vais vous raconter sa sinistre aventure :Retournez?vous. Vous apercevez là\u8722Xbas ce mont pointu et boisé qui sedétache derrière la Napoule, tout seul en avant des cimes de l'Esterel ; onl'appelle dans le pays le mont des Serpents. C'est là que vivait monsolitaire, dans les murs d'un petit temple antique, il y a douze ans environ.Ayant entendu parler de lui je me décidai à faire sa connaissance et jepartis de Cannes, à cheval, un matin de mars. Laissant ma bête à l'aubergede la Napoule, je me mis à gravir à pied ce singulier c?ne, haut peut?êtrede cent cinquante ou deux cents mètres et couvert de plantes aromatiques,de cystes surtout, dont l'odeur est si vive et si pénétrante qu'elle trouble etcause un malaise. Le sol est pierreux et on voit souvent glisser sur lescailloux de longues couleuvres qui disparaissent dans les herbes. De là cesurnom bien mérité de mont des Serpents. Dans certains jours, les reptilessemblent vous na?tre sous les pieds quand on gravit la pente exposée ausoleil. Ils sont si nombreux qu'on n'ose plus marcher et qu'on éprouve unegêne singulière, non pas une peur, car ces bêtes sont inoffensives, mais uneL'ERMITE2sorte d'effroi mystique. J'ai eu plusieurs fois la singulière sensation degravir un mont sacré de l'antiquité, une bizarre colline parfumée etmystérieuse, couverte de cystes et peuplée de serpents et couronnée par untemple.Ce temple existe encore. On m'a affirmé du moins que ce fut un temple.Car je n'ai point cherché à en savoir davantage pour ne pas g?ter mesémotions.Donc j'y grimpai, un matin de mars, sous prétexte d'admirer le pays. Enparvenant au

sommet j'aper?us en effet des murs et, assis sur une pierre, unhomme. Il n'avait guère plus de quarante?cinq ans, bien que ses cheveuxfussent tout blancs ; mais sa barbe était presque noire encore. Il caressaitun chat roulé sur ses genoux et ne semblait point prendre garde à moi. Jefis le tour des ruines, dont une partie couverte et fermée au moyen debranches, de paille, d'herbes et de cailloux, était habitée par lui, et je revinsde son c?té.La vue, de là, est admirable. C'est, à droite, l'Esterel aux sommets pointus,étrangement découpés, puis la mer démesurée, s'allongeant jusqu'aux c?teslointaines de l'Italie, avec ses caps nombreux et, en face de Cannes, les ?lesde Lérins, vertes et plates, qui semblent flotter et dont la dernière présentevers le large un haut et vieux ch?teau?fort à tours crénelées, b?ti dans lesflots mêmes.Puis dominant la c?te verte, où l'on voit pareilles, d'aussi loin, à des ?ufsinnombrables pondus au bord du rivage, le long chapelet de villas et devilles blanches b?ties dans les arbres, s'élèvent les Alpes, dont les sommetssont encore encapuchonnés de neige.Je murmurai : ?Cristi, c'est beau.?L'homme leva la tête et dit : ?Oui, mais quand on voit ?a toute la journée,c'est monotone.?Donc il parlait, il causait et il s'ennuyait, mon solitaire. Je le tenais.Je ne restai pas longtemps ce jour?là et je m'effor?ai seulement dedécouvrir la couleur de sa misanthropie. Il me fit surtout l'effet d'un êtrefatigué des autres, las de tout, irrémédiablement désillusionné et dégo?téde lui?même comme du reste.Je le quittai après une demi?heure d'entretien. Mais je revins huit joursplus tard, et encore une fois la semaine suivante, puis toutes les semaines ;L'ERMITEL'ERMITE3si bien qu'avant deux mois nous étions amis.Or, un soir de la fin de mai, je jugeai le moment venu et j'emportai desprovisions pour d?ner avec lui sur le mont des Serpents.C'était un de ces soirs du Midi si odorants dans ce pays où l'on cultive lesfleurs comme le blé dans le Nord, dans ce pays où l'on fabrique presquetoutes les essences qui parfumeront la chair et les robes des femmes, un deces soirs où les souffles des orangers innombrables, dont sont plantés lesjardins et tous les replis des vallons, troublent et alanguissent à faire rêverd'amour les vieillards.Mon solitaire m'accueillit avec une joie visible ; il consentit volontiers àpartager mon d?ner.Je lui fis boire un peu de vin dont il avait perdu l'habitude ; il s'anima, et semit à parler de sa vie passée. Il avait toujours habité Paris et vécu engar?on joyeux, me semblait?il.Je lui demandai brusquement : ?Quelle dr?le d'idée vous avez eue de venirvous percher sur ce sommet ??Il répondit aussit?t : ?Ah ! c'est que j'ai re?u la plus rude secousse quepuisse recevoir un homme. Mais pourquoi vous cacher ce malheur ? Ilvous

fera me plaindre, peut?être ! Et puis... je ne l'ai jamais dit àpersonne... jamais... et je voudrais savoir... une fois... ce qu'en pense unautre... et comment il le juge.Né à Paris, élevé à Paris, je grandis et je vécus dans cette ville. Mes parentsm'avaient laissé quelques milliers de francs de rente, et j'obtins, parprotection, une place modeste et tranquille qui me faisait riche, pour ungar?on.J'avais mené, dès mon adolescence, une vie de gar?on. Vous savez ce quec'est. Libre et sans famille, résolu à ne point prendre de femme légitime, jepassais tant?t trois mois avec l'une, tant?t six mois avec l'autre, puis un ansans compagne en butinant sur la masse des filles à prendre ou à vendre.Cette existence médiocre, et banale si vous voulez, me convenait,satisfaisait mes go?ts naturels de changement et de badauderie. Je vivaissur le boulevard, dans les thé?tres et dans les cafés, toujours dehors,presque sans domicile, bien que proprement logé. J'étais un de ces milliersd'êtres qui se laissent flotter, comme des bouchons, dans la vie ; pour quiles murs de Paris sont les murs du monde, et qui n'ont souci de rien,L'ERMITEL'ERMITE4n'ayant de passion pour rien. J'étais ce qu'on appelle un bon gar?on, sansqualités et sans défauts. Voilà. Et je me juge exactement.Donc, de vingt à quarante ans, mon existence s'écoula lente et rapide, sansaucun événement marquant. Comme elles vont vite les années monotonesde Paris où n'entre dans l'esprit aucun de ces souvenirs qui font date, cesannées longues et pressées, banales et gaies, où l'on boit, mange et rit sanssavoir pourquoi, les lèvres tendues vers tout ce qui se go?te et tout ce quis'embrasse, sans avoir envie de rien. On était jeune ; on est vieux sansavoir rien fait de ce que font les autres ; sans aucune attache, aucuneracine, aucun lien, presque sans amis, sans parents, sans femmes, sansenfants !Donc, j'atteignis doucement et vivement la quarantaine ; et pour fêter cetanniversaire, je m'offris, à moi tout seul, un bon d?ner dans un grand café.J'étais un solitaire dans le monde ; je jugeai plaisant de célébrer cette dateen solitaire.Après d?ner, j'hésitai sur ce que je ferais. J'eus envie d'entrer dans unthé?tre ; et puis l'idée me vint d'aller en pèlerinage au quartier Latin, oùj'avais fait mon droit jadis. Je traversai donc Paris, et j'entrai sanspréméditation dans une de ces brasseries où l'on est servi par des filles.Celle qui prenait soin de ma table était toute jeune, jolie et rieuse. Je luioffris une consommation qu'elle accepta tout de suite. Elle s'assit en facede moi et me regarda de son ?il exercé, sans savoir à quel genre de m?leelle avait affaire. C'était une blonde, ou plut?t une blondine, une fra?che,toute fra?che créature qu'on devinait rose et potelée sous l'étoffe gonflée ducorsage. Je lui dis les choses galantes et bêtes

qu'on dit toujours à cesêtres?là ; et comme elle était vraiment charmante, l'idée me vint soudainde l'emmener... toujours pour fêter ma quarantaine. Ce ne fut ni long nidifficile. Elle se trouvait libre... depuis quinze jours, me dit?elle... et elleaccepta d'abord de venir souper aux Halles quand son service serait fini.Comme je craignais qu'elle ne me fauss?t compagnie,—on ne sait jamaisce qui peut arriver, ni qui peut entrer dans ces brasseries, ni le vent quisouffle dans une tête de femme,—je demeurai là, toute la soirée, àl'attendre.J'étais libre aussi, moi, depuis un mois ou deux et je me demandais, enregardant aller de table en table cette mignonne débutante de l'Amour, si jeL'ERMITEL'ERMITE5ne ferais pas bien de passer bail avec elle pour quelque temps. Je vousconte là une de ces vulgaires aventures quotidiennes de la vie des hommesà Paris.P a r d o n n e z ? m o i c e s d é t a i l s g r o s s i e r s ; c e u x q u i n ' o n t p a s a i m époétiquement prennent et choisissent les femmes comme on choisit unec?telette à la boucherie, sans s'occuper d'autre chose que de la qualité deleur chair.Donc, je l'emmenai chez elle,—car j'ai le respect de mes draps. C'était unpetit logis d'ouvrière, au cinquième, propre et pauvre ; et j'y passai deuxheures charmantes. Elle avait, cette petite, une gr?ce et une gentillesserares.Comme j'allais partir, je m'avan?ai vers la cheminée afin d'y déposer lecadeau réglementaire, après avoir pris jour pour une seconde entrevue avecla fillette, qui demeurait au lit, je vis vaguement une pendule sous globe,deux vases de fleurs et deux photographies dont l'une, très ancienne, unede ces épreuves sur verre appelées daguerréotypes. Je me penchai, parhasard, vers ce portrait, et je demeurai interdit, trop surpris pourcomprendre... C'était le mien, le premier de mes portraits... que j'avais faitfaire autrefois, quand je vivais en étudiant au quartier Latin.Je le saisis brusquement pour l'examiner de plus près. Je ne me trompaispoint... et j'eus envie de rire, tant la chose me parut inattendue et dr?le.Je demandai : ?Qu'est?ce que c'est que ce monsieur?là ??Elle répondit : ?C'est mon père, que je n'ai pas connu. Maman me l'a laisséen me disant de le garder, que ?a me servirait peut?être un jour...?Elle hésita, se mit à rire, et reprit : ?Je ne sais pas à quoi par exemple. Je nepense pas qu'il vienne me reconna?tre.?Mon c?ur battait précipité comme le galop d'un cheval emporté. Je remisl'image à plat sur la cheminée, je posai dessus, sans même savoir ce que jefaisais, deux billets de cent francs que j'avais en poche, et je me sauvai encriant : ?A bient?t... au revoir... ma chérie... au revoir.?J'entendis qu'elle répondait : ?A mardi.? J'étais dans l'escalier obscur queje descendis à t?tons.Lorsque je sortis dehors, je m'ap

er?us qu'il pleuvait, et je partis à grandspas, par une rue quelconque.J'allais devant moi, affolé, éperdu, cherchant à me souvenir ! ?tait?ceL'ERMITEL'ERMITE6possible ?—Oui.—Je me rappelai soudain une fille qui m'avait écrit, unmois environ après notre rupture, qu'elle était enceinte de moi. J'avaisdéchiré ou br?lé la lettre, et oublié cela.—J'aurais d? regarder laphotographie de la femme sur la cheminée de la petite. Mais l'aurais?jereconnue ? C'était la photographie d'une vieille femme, me semblait?il.J'atteignis le quai. Je vis un banc ; et je m'assis. Il pleuvait. Des genspassaient de temps en temps sous des parapluies. La vie m'apparut odieuseet révoltante, pleine de misères, de hontes, d'infamies voulues ouinconscientes. Ma fille !... Je venais peut?être de posséder ma fille !... EtParis, ce grand Paris sombre, morne, boueux, triste, noir, avec toutes cesmaisons fermées, était plein de choses pareilles, d'adultères, d'incestes,d'enfants violés. Je me rappelai ce qu'on disait des ponts hantés par desvicieux inf?mes.J'avais fait, sans le vouloir, sans le savoir, pis que ces êtres ignobles. J'étaisentré dans la couche de ma fille !Je faillis me jeter à l'eau. J'étais fou ! J'errai jusqu'au jour, puis je revinschez moi pour réfléchir.Je fis alors ce qui me parut le plus sage ; je priai un notaire d'appeler cettepetite et de lui demander dans quelles conditions sa mère lui avait remis leportrait de celui qu'elle supposait être son père, me disant chargé de ce soinpar un ami.Le notaire exécuta mes ordres. C'est à son lit de mort que cette femmeavait désigné le père de sa fille, et devant un prêtre qu'on me nomma.Alors, toujours au nom de cet ami inconnu, je fis remettre à cette enfant lamoitié de ma fortune, cent quarante mille francs environ, dont elle ne peuttoucher que la rente, puis je donnai ma démission de mon emploi, et mevoici.En errant sur ce rivage, j'ai trouvé ce mont et je m'y suis arrêté... jusques àquand... je l'ignore !Que pensez?vous de moi... et de ce que j'ai fait ?Je répondis en lui tendant la main.—Vous avez fait ce que vous deviez faire. Bien d'autres eussent attachémoins d'importance à cette odieuse fatalité.Il reprit : ?Je le sais, mais, moi, j'ai failli en devenir fou. Il para?t quej'avais l'?me sensible sans m'en être jamais douté. Et j'ai peur de Paris,L'ERMITEL'ERMITE7maintenant, comme les croyants doivent avoir peur de l'enfer. J'ai re?u uncoup sur la tête, voilà tout, un coup comparable à la chute d'une tuile quandon passe dans la rue. Je vais mieux depuis quelque temps.?Je quittai mon solitaire. J'étais fort troublé par son récit.Je le revis encore deux fois, puis je partis, car je ne reste jamais dans leMidi après la fin de mai.Quand je revins l'année suivante, l'homme n'était plus sur le mont desSerpents ; et je n'ai jam

ais entendu parler de lui.Voilà l'histoire de mon ermite.L'ERMITEL'ERMITE8

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